Les manifestations prévues à Paris
11:19 - Trois manifestations sont prévues à Paris dans la capitale:
A 11h : une manifestation de lycéens et d'étudiants place de la Nation
A 12 h 30 : une manifestation au départ du siège du Medef en direction du ministère du Travail, à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires et d'organisations étudiantes et lycéennes.
A 14 heures : un rassemblement place de la République, à l'initiative des organisations de jeunes. Cependant la CGT d’Ile-de-France appelle ses militants à s’y rendre également. Des centaines d'autres rassemblements sont également prévus partout en France.
Sarkozy critique le projet de loi (entretien au Monde)
11:19 - L'ancien chef de l’État et actuel président des Républicains Nicolas Sarkozy critique le projet de loi sur la réforme du travail. "Dans le meilleur des cas, la montagne accouchera d’une souris, car l’habituel exercice de synthèse de François Hollande l’aura emporté sur le courage", et "dans le pire des cas, cela aboutira à un recul général", prédit-il. "La réalité est qu’il y a une ambiance de fin de règne, car M. Hollande a divisé sa propre majorité. Il paye les mensonges de sa campagne de 2012. Tous les gens qui descendent dans la rue sont ses électeurs déçus".

Manifestation au siège de la RATP
11:34 - Plus de 300 agents RATP, en grève à l'appel de la CGT et SUD, manifestaient le matin au siège de la régie à Paris pour réclamer une hausse générale des salaires, a constaté un journaliste de l'AFP. Dans un bruit assourdissant de sifflets et pétards, les salariés ont investi le hall d'entrée du siège, situé quai de la Rapée, dans le 12e arrondissement, pour s'abriter des fortes pluies. Des fumigènes ont été allumés et les manifestants étaient nombreux à agiter des drapeaux rouges et noirs aux couleurs des deux syndicats, en écoutant des représentants s'exprimer. "Cela fait 3 ans qu'on a que dalle" en augmentation de salaire, "on commence à en avoir marre", explique à l'AFP Nuno Martins, responsable de la CGT-RATP pour la maintenance. Son syndicat (première organisation à la RATP) exige "300€ pour tout le monde, et 3% d'augmentation" du point servant à calculer le salaire de base hors prime, ce qui représente "une enveloppe de 40 millions d'euros", a-t-il ajouté en comparant ce coût "à l'excédent d'environ 385 millions d'euros" de la RATP en 2015 (chiffre non officiel).
Des centaines de lycéens et étudiants à Nation
11:55 - Plusieurs centaines de jeunes sont actuellement rassemblés place de la Nation, à Paris, derrière la banderole: "Lycéens, étudiants mobilisés contre la loi Travail". Ils scandent des slogans comme "El Khomri, si tu savais ta loi où on se la met" ou "A bas l'Etat, les flics et les patrons" sur fond de hard rock, de fumigènes et de pétards. Pour Lucie Ferreira, 21 ans étudiante a l'IUT Sénart-Fontainebleau "cette loi est absurde. Le travail de nuit, les licenciements abusifs: c'est affligeant de voir ça, surtout de la part des socialistes. On se demande où est le social dans tout ça". Juliette, 24 ans, étudiante en animation sociale à Lieusaint, en Seine-et-Marne, porte un nez de clown "parce qu'on nous prend pour des clowns et parce que si on se laisse aller, on est trop tristes avec toutes ces lois. La loi Travail facilite beaucoup de choses pour les riches et revient sur plein d'acquis et de protection pour les salariés".

Le point à midi
12:07 - - La journée de grève est très suivie à la SNCF avec un train sur trois en moyenne. Le trafic était en revanche quasi normal à la RATP, sauf sur le RER B. Le mouvement, lancé par les quatre syndicats représentatifs (CGT, Unsa, SUD et CFDT) pour les salaires, l'emploi et les conditions de travail, est "extrêmement suivi", selon la CGT. Aux portes de Paris, 338 kilomètres de bouchon ont été enregistrés en début de matinée.
- En régions, plusieurs perturbations ont été enregistrées: en Normandie, à l'appel de la CGT, des barrages filtrants ont été mis en place par les manifestants sur les principales voies d'accès au Havre. En région lyonnaise, le trafic des TER est fortement touché.
- Au moins une douzaine de lycées sont bloqués à Paris. Plusieurs centaines de jeunes sont rassemblés place de la Nation, derrière une banderole: "Lycéens, étudiants mobilisés contre la loi travail". "La loi travail facilite beaucoup de choses pour les riches et revient sur plein d'acquis et de protection pour les salariés", estime Juliette, 24 ans, étudiante en animation sociale.
- Une manifestation est prévue à Paris à 14h00. "Il va y avoir du monde dans les rues", veut croire le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.
- La journée de mobilisation provoque des réactions politiques. L'ancien président Nicolas Sarkozy estime que "la montage accouchera d'une souris" ou que "dans le pire des cas, cela aboutira à un recul général". Le candidat à la primaire de la droite et du centre Alain Juppé estime que le projet de loi "ouvre quelques perspectives intéressantes, mais il n'épuise pas le sujet". A l'inverse le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Benjamin Lucas, proche des frondeurs du PS, prévient: "Si ce projet passe, je pense qu’on aura malheureusement fracturé la gauche, et qu’on aura malheureusement déçu beaucoup de nos électeurs".

Tour d'horizon des réformes du travail en Europe
12:13 - - Allemagne -
(Taux de chômage : 4,5% en 2015 - Eurostat)
Le plan Agenda 2010, de Gerhard Schröder en 2005 a flexibilisé le marché du travail. Il créé des "mini-jobs" à 400 euros par mois exonérés de charges, des "emplois à un euro" permettant aux communes de recruter des chômeurs de longue durée pour des travaux d'intérêt général. Mesure la plus emblématique: une allocation calculée au plus juste, vers laquelle bascule tout chômeur au-delà d'un an de non-activité.
- Italie -
(Chômage: 11,4%)
Le gouvernement Renzi fait adopter 2014 le "Jobs Act" qui prévoit des incitations fiscales pour les entreprises embauchant à durée indéterminée. Mesure phare: un nouveau type de contrat à durée indéterminée mais "à garanties croissantes". Le licenciement, facilité pendant 3 ans, devient de plus en plus compliqué et coûteux ensuite.
- Espagne -
(Chômage: 20,8%)
Le gouvernement sortant de Rajoy (droite) fait adopter en 2012 une réforme et créé un nouveau contrat à durée indéterminée, applicable dans les PME aux moins de 30 ans, permettant pratiquement le libre licenciement sans justification pendant un an. Les indemnités de licenciement ont été réduites drastiquement et les licenciements collectifs autorisés même sans difficultés économiques.
- Grande-Bretagne -
Depuis l'arrivée en 2010 de Cameron, il y a un recours plus large aux "contrats zéro heure" qui ne spécifient aucun temps de travail et ne garantissent aucun revenu fixe. Même s'il n'a pas travaillé, le salarié lié par ce type de contrat ne peut aller travailler dans une autre entreprise.
- Grèce -
La Grèce baisse en 2012 le salaire minimum (de 751 à 580 euros), introduit un salaire minimum au rabais pour les moins de 24 ans, et affaiblit des conventions collectives. Le dernier plan conclu en juillet 2015 entre Athènes et la zone euro prévoit une remise à plat de toute la législation du travail.
- Portugal -
(Chômage: 11,8%)
Le gouvernement de droite assouplit en 2012 les horaires de travail par la création d'une "banque d'heures" supplémentaires et de critères de licenciement, et abaisse le plafond des indemnités de licenciement.
- Danemark -
(Chômage: 6%)
En 2010, une réforme réduit à deux ans, la durée maximale des allocations-chômage. Le modèle de "flexisécurité" date des années 1990 et combine un très haut niveau d'indemnisation et une faible protection de l'emploi.
- Suède -
(Chômage: 7,1%)
En 2006, la droite augmente les cotisations (triplées pour la plupart), réduit des allocations qui ne représentent plus que 65% du salaire au-delà de 300 jours de chômage. Revenue aux affaires en 2014, la gauche a réaugmenté le niveau des indemnités.
SNCF: 35,5 % DE GRÉVISTES (DIRECTION)
12:14 - SNCF: 35,5% DES CHEMINOTS EN GRÈVE EN DÉBUT DE MATINÉE SELON LA DIRECTION
Une centaine de lycées bloqués (syndicat lycéen)
12:19 - Une centaine de lycées ont fait l'objet d'un blocage total ou filtrant en France, dont une quarantaine en région parisienne, selon l'UNL, un des principaux syndicats de lycéens. L'UNL s'est dite "très satisfaite" de cette mobilisation. Une porte-parole l'a qualifiée d'"inédite" pour une première journée d'action, "avec aussi peu de temps pour la préparer". En province, quatre établissements bloqués étaient recensés à Marseille par l'UNL, et des mouvements étaient notamment en cours à Bordeaux, Lyon, Grenoble, Chambéry, Lille et Caen, avait dit la porte-parole en début de matinée.
Hollande: la France "ne copie pas les autres pays européens"
12:33 - La France ne "copie pas les autres pays européens" mais tente de "préserver son modèle social tout en l'adaptant", a déclaré le chef de l'Etat François Hollande dans des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll après le Conseil des ministres. "Il est nécessaire d'écouter (...) les revendications qui sont portées par les syndicats, d'être ouvert au dialogue", a également expliqué le président, selon Stéphane Le Foll, en marge de la mobilisation contre la réforme de l'emploi.
Des milliers de manifestants à Rouen, Le Havre, Dieppe
12:48 - Près de 10.000 personnes manifestent à Rouen selon une estimation du journaliste de l'AFP sur place. La préfecture de Seine-Maritime parle de 4.500 personnes, et donne le chiffre de 10.000 pour l'ensemble du département. Au cours de la manifestation dans le centre-ville, la vitrine de la permanence du PS a été bombardée d'œufs par des lycéens et maculée de quelques jets de peinture. Dans le cortège les militants de la CGT dominent mais on dénombre plusieurs centaines de lycéens, des délégations importantes de Sud et de la FSU, mais également une centaine de militants CFDT alors que la confédération n'avait pas appelé à manifester. Après une action spectaculaire au Havre où les principaux accès routiers ont été bloqués par la CGT, la circulation est redevenue normale en milieu de matinée, selon une correspondante de l'AFP. Selon la police, 3.000 manifestants y ont défilé, pendant que 1.000 manifestaient à Dieppe.
"El Khomri t'es foutue"
12:52 - Notre journaliste Simon Valmary voit les manifestants qui affluent vers la place de la République, par la rue de Turenne.
Un slogan: "El Khomri t'es foutue, la jeunesse est dans la rue". Une agence CIC a été taguée en chemin sur le Faubourg Saint Antoine: "Pas de révolution sans feu".
Dario, du SGL (Syndicat Général des Lycéens), 16 ans, en Première au lycée Romain-Rolland à Ivry-sur-Seine "Cette loi détruit des dizaines d'années d'acquis sociaux. Les indemnités prudhommales vont être baissées. Déjà que c'est dur de se défendre face aux patrons, mais là les travailleurs n'auront plus aucun pouvoir. Moi je resterai mobilisé jusqu'au retrait de cette loi. Qu'El Khomri se détache du Medef et qu'elle arrête de mettre en loi tous ses désirs !"
Iita, lycéenne de 18 ans : "Je suis là parce que je ne comprends pas du tout cette loi. Cette loi est censée limiter le chômage mais on pourra licencier plus facilement."
Berger (CFDT): pas "de mesures anti-jeunes" dans la loi Travail
13:36 - Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, estime que le projet de loi El Khomri ne contient pas "de mesures anti-jeunes". "Cette loi, qui est imparfaite, que je conteste aujourd'hui telle qu'elle est écrite, est-ce qu'elle fait empirer la situation les concernant? La réponse est sans doute non", a-t-il ajouté lors de l'émission "Questions d'info" LCP-France Info-Le Monde-AFP.
"Est-ce que cela rend pour autant la situation qu'ils subissent supportable? Évidemment non", poursuit le leader syndicaliste, plaidant pour le développement de droits nouveaux à l'égard de la jeunesse. Laurent Berger regrette que sur l'objectif initial de la réforme se soient "greffées des verrues qui laissent à penser que pour embaucher il faut licencier plus facilement" et viennent "perturber" la philosophie du texte. Parmi ces mesures, le dispositif précisant les motifs de licenciement économique, introduit "à la dernière minute".
Lyon: plusieurs centaines de personnes place Bellecour
13:44 - A Lyon plusieurs centaines de personnes se rassemblent Place Bellecour et attendent le départ du cortège, selon notre journaliste sur place.
Marseille: "on n'a pas voté à gauche pour casser les salariés"
13:59 - Du côté de Marseille, environ 5.200 personnes défilent contre le projet de réforme du travail, selon la préfecture. "Non à la loi PS Medef", "on n'a pas voté à gauche pour casser les salariés", peut-on lire dans le cortège qui compte beaucoup de jeunes, selon notre journaliste Thibault Le Grand.
90 lycées bloqués en France (Ministère)
14:38 - Le ministère de l'Education annonce "90 établissements" bloqués en France, un chiffre proche de la centaine d'établissements bloqués évoquée par l'Union nationale lycéenne (syndicat).
A Lille: "non à Germinal"
14:52 - A Lille, plusieurs centaines de manifestants sont partis il y a peu de la place de la République. "Retrait immédiat de la loi, pas de discussions, pas de compromissions, c'est pas le patronat qui fait la loi !", "Hollande, Gattaz, vos lois on n'en veut pas", scandent les manifestants. "Non, non, non à Germinal, oui, oui, oui à la grève générale", peut-on également entendre.
A Lille, on demande "un virage à gauche"
15:01 - A Lille, Jean-François, salarié de 34 ans qui tient une pancarte "Valls arrête ta Khomri", dit "commencer à en avoir ras-le-bol de ce gouvernement de gauche qui explose tous les acquis sociaux". "Aujourd'hui, nous demandons un virage à gauche, j'ai moi-même voté pour ce gouvernement et ce n'est pas pour me retrouver avec une politique de droite".
El Khomri: "Bien sûr qu'on écoute le peuple"
15:12 - La ministre de l'Emploi Myriam El Khomri défend la réforme de l'emploi à l'Assemblée alors que des milliers de personnes manifestent à Paris: "Bien sûr qu'on écoute le peuple et les organisations syndicales", dit-elle. Elle confirme que son texte sera présenté en conseil de ministre le 24 mars.
Pour Pierre Laurent (PCF), "une lame de fond très profonde"
15:20 - "Il y a une lame de fond très profonde qui est en train de se lever très fortement chez la jeunesse et chez les salariés", déclare à l'AFP Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, venu manifester place de la République. Pour M. Laurent, "cette convergence entre les deux est prometteuse et nécessaire. La gouvernement va tenter de s'acharner en modifiant quelques dispositions mais nous ce que nous demandons c'est le retrait et débattre sur de nouvelles bases et un nouveau texte".
A République: "on n'est pas des bouts de viande"
15:21 - Place de la République, plusieurs milliers de personnes scandent des slogans comme "On ne sera jamais de la chair à patrons". Dans la foule, on peut lire quelques pancartes: "Retrait de la loi Travail, on vaut mieux que ça", "Regarde bien ta Rolex… C'est l'heure de la révolte !" ou "Séparation des pouvoirs du Medef et de l'Etat".
"Ce sont les travailleurs qui apportent leur force de travail, c'est nous qui créons de la richesse, pas les patrons", s'agace Lucas, 21 ans, ouvreur placeur dans un théâtre parisien. "Merde, on n'est pas des bouts de viande", peste le jeune homme.
Le "mémorial" de République érigé depuis les attentats de Charlie Hebdo autour de la statue, est protégé par des barrières. Un dispositif de CRS est également disposé tout autour de la place et sur le parcours de la manifestation, boulevard Voltaire.
A République, "Non merci, patron"
15:41 - Autre slogan scandé dans le cortège parisien: "Ni amendable, ni négociable". Parmi les pancartes, également, "La précarité, c'est pas un métier" ou "Non merci patron" sont remarqués. Outre les lycéens et étudiants, de très nombreux salariés, et quelques élus, marchent au milieu de fumigènes et pétards, au grand dam de nombreux manifestants.
Arrêt de la CGT devant le Bataclan
15:52 - Lors de la manifestation à Paris, la CGT marque un arrêt devant Le Bataclan, boulevard Voltaire, "en signe de respect fraternel" et "contre le totalitarisme".
Nombreuses manifestations dans le grand ouest
16:14 - Dans le grand ouest, de nombreuses manifestations ont rassemblé à chaque fois quelques milliers de personnes:
- Rennes: entre 4.500 et plus de 5.000, selon la préfecture et les organisateurs.
- Brest: entre 3.100 et 5.000 personnes.
- Tours, entre 4.000 et 8.000 personnes.
- Rouen: 4.500 à 10.000 personnes.
- Orléans: entre 2.000 et 6.000 personnes.
A Clermont, plus de 5.000 manifestants (préfecture)
16:15 - Plus de 5.000 personnes sont rassemblées depuis 15h place de Jaude à Clermont Ferrand pour manifester contre la loi El Khomri, selon des chiffres fournis par la préfecture du Puy-de-Dôme.
Le Pen voit la main de l'UE derrière la loi El Khomri
16:16 - La présidente du FN Marine Le Pen estime "que la loi El Khomri n'est que le nom donné à une exigence de l'Union européenne" dans un communiqué diffusé pendant la mobilisation contre le projet de réforme du code du travail. "Quand on ferraille contre cette loi, il faut donc aussi ferrailler contre l'Union européenne (...)", écrit la présidente du FN. Elle s'étonne de voir dans les cortèges des organisations et des responsables politiques qui ont toujours validé l'Union européenne, ont voté l'ensemble de ses traités et n'ont jamais émis la moindre critique contre elle", ciblant "une partie du PS et de ses satellites".
A Paris, arrivée place de la Nation
16:23 - À 16H15, les premiers manifestants arrivent place de la Nation, sous les rayons du soleil. En tête de cortège, le président de l'UNEF, William Martinet, se dit "très satisfait".
A Toulouse, entre 10.000 et 20.000 manifestants en "Résistance"
16:33 - A Toulouse, entre 10.000 manifestants selon la police, et le double selon les organisateurs, ont bravé la pluie pour traverser à la mi-journée le centre-ville pour clamer "Résistance" au projet de loi Travail.
"Les retrouvailles des salariés, des étudiants et des jeunes, ça s'arrose", déclare Jean-Claude Cathala, porte-parole de la CGT Haute-Garonne.
"C'est le cœur du projet qui est pourri. Tant qu'il est là, on restera dans la rue", déclare Simon, 24 ans, en master de sociologie à l'Université Le Mirail et livreur intérimaire. "On sait ce que c'est que d'avoir des conditions de travail de merde" car "un étudiant sur deux travaille", renchérit Hugo Fiaschi, étudiant en deuxième année de géographie au Mirail.
A Strasbourg, "Révolution ! Révolution !"
16:39 - A Strasbourg, entre 4.000 et 5.000 personnes, selon la police et les syndicats, ont participé à la manifestation. Après la dispersion du cortège place Kléber, quelques étudiants proches des milieux anarchistes tentent un baroud d’honneur, aux cris de "Révolution ! Révolution !", mais sont vite reconduits par les forces de l’ordre sur la place.