En effet, le premier achat est toujours disponible. Pour bien faire, l'idéal est de posséder un minimum de fonds propres : ceci étant dit il existe une grande disparité de prix à travers la Belgique et le prix d'une maison ou d'un appartement à Uccle n'est pas le même qu'à Virton. Bonne recherche !
Le marché de Knokke-Heist est un peu particulier car il s'agit d'un marché de secondes résidences et les propriétaires sont probablement moins obligés de réaliser la transaction si ils estiment que le prix ne leur convient pas par rapport si c'était leur résidence principale. Donc, certains propriétaires post-posent d'année en année la vente de leur appartement ce qui multiplie l'offre sur le marché.
Difficile mais pas impossible.On trouve encore actuellement dans certaines régions de Wallonie des petites maisons en pierre du pays pour 100000 à 125000 euros ce qui devrait être jouable avec vos revenus.
Oui tout à fait. C'est un élément qui est de plus en plus pris en compte par les candidats locataires. Souvenez vous il y a 20 ans quand vous alliez dans un garage de voitures c'était la puissance ou les performances qui étaient affichées, actuellement c'est la consommation et le CO2. Les choses évoluent...
Hélas, pour un acheteur les prix sont toujours exagérés, tandis que le vendeur trouvera toujours le prix insuffisant.
La première chose à faire est de vérifier si il est bien agréé IPI (Institut Professionnel des agents Immobiliers), ce qui vous donnera des possibilités de recours en cas d'indélicatesse.
Premièrement, je dirais que le bien doit être en adéquation avec le marché local. Ensuite, de façon générale plus le rendement est élevé sur papier, plus le risque a des chances d'être important. Certaines régions offrent des rendements plus élevés, après c'est à vous de voir en fonction de votre profil d'investisseur.
Si votre bien nécessite des travaux importants de remise aux normes électriques, énergétiques, ... je ne tablerais pas trop sur une augmentation significative pour les prochaines années.
il y a en effet de belles opportunités qui se profilent sur le marché de la seconde résidence et notamment grâce (ou à cause de) à la concurrence de la Côte d'Opale (France) qui offre des prix attractifs.
Je ne pense pas que l'on retrouve tous les éléments d'une bulle immobilière à Bruxelles. L'augmentation de ces dernières années a été progressive et régulière et nous n'avons pas assisté à de grands mouvements spéculatifs comme ce fut le cas dans certaines autres régions d'Europe.
La règlementation PEB a commencé à influencer en premier les acheteurs professionnels et le secteur du bureau qui impactait le prix de la consommation énergétique dans leur calcul de rentabilité. La notion du coût énergétique commence très clairement à influencer les motivations des amateurs du résidentiel.
De façon générale, ces informations alarmistes ont - me semble-t-il - tendance à venir régulièrement du secteur bancaire. Les banques belges possèdent une épargne relativement importante et pourrait nourrir quelques inquiétudes à l'idée que leurs épargnants puissent retirer une partie de l'épargne ^pour le réinvestir dans le secteur immobilier. A mon sens, l'immobilier reste un investissement sûr et rentable sur la durée.
Bien qu'il n'existe pas en Belgique un marché immobilier, mais bien une multitude de marchés différents on ne s'attend pas à ce que de façon générale il y ait des modifications significatives du prix du mètre carré. Je dirais que les appartements peu énergivores et bien situés devraient plus que probablement continuer à connaitre une évolution plus que favorable.
La région de Namur est une région de province qui a tendance à se porter fort bien grâce notamment à la proximité des grands axes, du réseau ferroviaire et de la qualité de vie de ses villages et villes.
C'est en effet un sujet sensible car les investisseurs n'aiment pas les incertitudes. L'Europe, dans le cadre d'une harmonisation de la fiscalité, pousse la Belgique à taxer les loyers réels, mais d'autre part on sent bien que peu de partis y sont favorables car cela risquerait de créer un tollé notamment au sein de leur électorat. Si il devait y avoir des modifications en ce sens, elles devraient être assorties de compensations qui feraient que la fiscalité immobilière -qui est déjà très taxée en Belgique- ne devrait pas augmenter en Belgique.
Le système du revenu cadastral a été calculé en 1975 et commence donc à dater... Le parti qui a évoqué l'idée de taxer les loyers s'est vite rattrapé en précisant que dans leur esprit il ne s'agissait que de taxer les "méchants propriétaires" qui possèdent 100 ou 200 biens. C'est gros propriétaires (comme beaucoup d'autres) ayant leurs biens en société ne seront évidemment pas impactés car soumis à l'impôt des sociétés. Il s'agissait donc - me semble-t-il - plus d'un effet d'annonce pré-électorale.
Voilà c'est la fin de notre chat. Merci à tous pour vos questions. Bien à vous, Paul Houtart.