Auparavant, des représentants des déportés ont déposé des gerbes de fleurs et ont allumé des bougies devant ce qui est appelé le "Mur de la mort" près du block 11 du camp d'Auschwitz.
Le président polonais, Bronislaw Komorowski, est aussi allé à la rencontre des rescapés. Il doit prononcer le discours d'ouverture des cérémonies du 70e anniversaire de la libération d'Auschwitz en début d'après-midi.
Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, a déclaré ce 27 janvier : "Nous devons redoubler nos efforts afin d'éradiquer les racines profondes de la haine et de l'intolérance".
Selon Roman Kent, "Nous devons tous apprendre à nos enfants la tolérance et la compréhension, à la fois à la maison et à l'école". "Nous ne voulons pas que notre passé devienne l'avenir de nos enfants", conclut l'ancien prisonnier.
Les allocutions sont terminées. Le son du chofar, une corne utilisée dans les rituels juifs, a retenti devant l'entrée du camp. Des prières sont faites pour les 1,1 million de personnes exterminées à Auschwitz.
Miroslaw Celka faisait partie des 300 survivants qui ont encore pu se rendre à Auschwitz pour les 70 ans de la libération du camp de la mort nazi. Pourra-t-il revenir l'an prochain ? Et ses anciens compagnons aussi ? Ces questions sont posées à l'humanité toute entière car ils sont les derniers témoins directs de l'horreur absolue....