COP maintenue
16:48 - Hollande: la COP21 sera non seulement maintenue mais un "moment d'espérance et de solidarité".
Fin du discours
16:45 - Fin du discours de Hollande au Congrès. Il est longuement applaudit par tous les parlementaires.
Nationalité
16:46 - François Hollande annonce une modification des conditions de déchéance de nationalité possible pour les binationaux
"Surcroît de dépenses"
16:50 - Sur les déficits, Hollande "assume" un "surcroît de dépenses" car "le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité".
Marseillaise
16:52 - Congrès à Versailles: les parlementaires et le président Hollande entonnent la Marseillaise.
"Garde nationale"
16:48 - "J'ai décidé qu'il n'y aurait aucune réduction d'effectifs dans la Défense jusqu'en 2019", a annoncé le président François Hollande. Il envisage par ailleurs la création d'une "garde nationale" formée de réservistes.
Disneyland reste fermé
17:04 - Le parc d'attractions Disneyland Paris, situé à Marne-la-Vallée, à l'est de Paris, reste fermé jusqu'à mardi soir et rouvrira mercredi matin, en solidarité aux victimes des attentats de vendredi. Cette fermeture de quatre jours est une première pour le parc d'attractions ouvert depuis 1992.
Apologie
17:13 - Un Marseillais de 23 ans, qui avait crié à plusieurs reprises "Allah akbar" en mimant l'égorgement à l'adresse d'un groupe de policiers samedi, a été condamné aujourd'hui à un an de prison ferme. Une peine conforme aux réquisitions du représentant du parquet, Max Gazan, qui a expliqué quelques minutes plus tôt que la phrase "Dieu est grand" en arabe, utilisée par les terroristes vendredi à Paris "avant de commettre leurs crimes" et associée au geste de l'égorgement, entrait dans "le champ de l'apologie du terrorisme".
Louvre
17:19 - "Ne pas venir, c'est donner raison aux terroristes": trois jours après les attentats qui ont ensanglanté Paris, Le Louvre, musée le plus fréquenté du monde, a rouvert ses portes aujourd'hui et les visiteurs affluent déjà, refusant de se laisser gagner par la peur. "Le risque est partout aujourd'hui, ce qui est arrivé vendredi à Paris peut survenir n'importe où, n'importe quand, alors on ne va pas vivre dans la crainte", déclare à l'AFP Oscar Parra, un touriste mexicain.
Révision
17:24 - Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, estime que "rien ne semble justifier" une révision de la Constitution, comme le souhaite François Hollande.
© Assemblee Nationale/AFP/fd, Emmanuel Defouloy
Hollande: la France n'est pas dans "une guerre de civilisation"
Vidéo: "guerre de civilisation"
Cuba
17:33 - A Cuba, une minute de silence a été observée aujourd'hui à l'ambassade de France vers 12H00 locales (17H00 GMT) et un registre de condoléances a été mis à disposition du public jusqu'à mardi. Hier, les participants du marathon de La Havane avaient également observé, avant le départ, une minute de silence en l'honneur des victimes des attentats de Paris. A Cuba, les médias d'Etat proposent depuis vendredi une couverture très réduite des évènements de Paris. Côté autorités, aucune déclaration n'a été faite à l'exception d'un bref message de condoléances du président Raul Castro lu à l'antenne de la TV nationale vendredi soir.
RATP
17:37 - Des syndicats de la RATP-Bus ont déploré aujourd'hui des "dysfonctionnements" dans l'information des chauffeurs et la gestion des bus vendredi soir au moment des attentats. L'Unsa RATP-Bus évoque des "dysfonctionnements" internes, dont "l'absence de soutien du département (bus) envers les collègues roulant dans le secteur des attentats en ne les soustrayant pas du danger. Au contraire de nos collègues du contrôle et métro RER, où dans l'ensemble le nécessaire a été fait". Selon Cyrille Brown (CGT-Bus), "beaucoup de machinistes ont été laissés dans l'inconnu, l'angoisse. Ils n'ont été informés de ce qui se passait que par des sources non officielles ou ont reçu des informations contradictoires". Interrogée par l'AFP, la RATP affirme "avoir tout fait pour partager l'information dont elle disposait, au gré des événements". "Tous les bus qui passaient dans les 10e et 11e arrondissements ont été déviés et les Noctiliens n'ont pas circulé dans Paris", précise un porte-parole.
Rue Timbaud
17:41 - Tout près du lieu des attentats de vendredi soir, rue Jean-Pierre Timbaud, une rue multiculturelle du 11e arrondissement où voisinent bars branchés, mosquée, et école catholique au milieu des magasins vendant hijabs, corans et tapis de prières, "on se sent un peu en première ligne" après les attentats, dit à l'AFP le directeur du centre culturel la Maison des Metallos, Philippe Mourrat, qui a décidé de rouvrir ses portes ce soir pour un débat sur les réfugiés en présence du romancier Laurent Gaudet. "C'est dur", dit Mourrat. "On rouvre de façon déterminée, car on ne veut pas céder aux pressions des fanatiques".
La Tour Eiffel rouvre
17:51 - La Tour Eiffel, fermée depuis les attentats de vendredi, a rouvert lundi et sera illuminée aux couleurs tricolores bleu-blanc-rouge de la tombée de la nuit à 01H00 jusqu'à mercredi inclus, a annoncé la Société d'exploitation de Tour Eiffel.
Mélenchon
17:50 - Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé la "sidérante contribution à l'imaginaire sécuritaire" du président François Hollande dans son discours devant le Parlement. Le porte-voix du Parti de gauche a néanmoins salué l'"heureuse volte-face" du président sur la Syrie, Hollande ayant annoncé qu'il allait demander la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, afin de constituer une coalition internationale contre l'Etat islamique. Il a cependant critiqué la "sidérante contribution à l'imaginaire sécuritaire sur la nationalité, les migrants et la délinquance antichambre du terrorisme".
Arrestation
18:12 - Un Algérien a été interpellé samedi dans un foyer de réfugiés en Allemagne après avoir affirmé en début de semaine dernière que des attentats allaient avoir lieu à Paris. "Il aurait, dimanche ou lundi de la semaine dernière, déclaré à d'autres réfugiés que quatre jours plus tard une bombe ou des bombes allaient exploser à Paris", a indiqué à l'AFP Werner Wolff, porte-parole du Parquet de la ville de Arsnberg (ouest de l'Allemagne). Le procureur vérifie si cet homme de 39 ans s'est rendu coupable "de non dénonciation de crime" et s'il avait connaissance des attaques qui ont ensanglanté Paris vendredi ou s'il cherchait "à se rendre intéressant".
Salah Abdeslam
18:20 - Mohamed Abdeslam, frère de Salah, l'homme qui fait l'objet d'un appel à témoins, ignore où est son frère (médias)
Bayrou
18:18 - François Bayrou, président du MoDem, juge que François Hollande a été "à la hauteur" devant le Congrès.
Minute de silence braquée
18:23 - Un homme a braqué un bar-tabac à Manosque (Alpes-de Hautes-Provence) et est reparti avec un butin estimé à une centaine d'euros aujourd'hui, pendant la minute de silence observée en hommage aux victimes des attentats de Paris. Un homme est entré dans l'établissement en dissimulant son visage et son nez avec son sweat-shirt. "Le malfaiteur s'est fait remettre le contenu de la caisse après avoir menacé avec une arme automatique l'employée qui n'a pas été blessée", explique une source proche de l'enquête.
Marché de Noël
18:25 - La municipalité de Strasbourg annoncera d'ici à la fin de la semaine si, en raison du contexte lié aux attentats, elle maintient son célèbre marché de Noël, où deux millions de visiteurs sont attendus à partir du 27 novembre. "Notre objectif, c'est de réunir les conditions qui permettent d'organiser le marché de Noël dans de bonnes conditions de sécurité", a dit à l'AFP Alain Fontanel, premier adjoint. "Nous ne sommes informés d'aucune menace spécifique, mais il faut garantir la sécurité. Nous prendrons une décision définitive avant la fin de la semaine".

Samy Amimour
17:57 - Originaire Drancy, Samy Amimour, 28 ans, était parti il y a deux ans s'installer en Syrie d'où son père avait tenté de l'exfiltrer: il est finalement rentré pour commettre le carnage du Bataclan. La vie d'Amimour a basculé le 15 octobre 2012 lorsque des agents des services de renseignement cagoulés et armés "défoncent la porte" de l'appartement de cette famille modeste. Soupçonné de vouloir partir au Yémen, il est mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste" et placé sous contrôle judiciaire. Sa mère et son père en sont persuadés: c'est cette interpellation "traumatisante", sous les yeux de ses parents "menottés dos à dos" et de sa jeune sœur, qui a "motivé son départ". "Quand ils l'ont ramené à la maison, il m'a dit "papa, j'ai rien fait". Il allait sur des sites islamistes. C'est pas interdit", affirme son père à l'AFP. En septembre 2013, Samy part en Syrie, en violation de son contrôle judiciaire. Un mandat d'arrêt international est délivré contre lui. Mi-octobre, son père se préparait à un ultime voyage pour récupérer son fils, finalement rentré sans les prévenir pour commettre les attentats les plus meurtriers de l'histoire de France.
Anonymous
18:32 - Le groupe de piratage informatique des Anonymous annonce son intention de "traquer" les membres des groupes terroristes responsables des attentats de Paris et de faire "le nécessaire pour mettre fin à leurs agissements". "Lors des attentats de Charlie Hebdo, nous avions déjà exprimé notre volonté de neutraliser quiconque voudrait s'attaquer à nos libertés fondamentales. Nous réitérons ici cette volonté à la suite de cette tragédie", assure ce groupe anonyme de hackers. Il appelle ses membres à se mobiliser pour "se battre" et "pour lutter ensemble, contre la tyrannie et l'obscurantisme".
Le Pen salue Hollande
18:42 - La présidente du Front national Marine Le Pen salue dans un communiqué des "bonnes inflexions" de François Hollande sur "l'évolution de nos rapports diplomatiques avec la Russie", "la déchéance de nationalité", "la reconstitution des effectifs de police et de gendarmerie", "le gel (des réductions) d'effectifs militaires" mais celles-ci ont été "ternies par d'autres lacunes énormes", concernant notamment, selon elle, les "frontières européennes" et non nationales et le "combat contre l'islamisme".
Schengen
19:01 - "On a un souci de contrôle aux frontières Schengen, et un gros", assure à l'AFP Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE. "Son arrivée (celle de Samy Amimour, NDLR) aurait dû provoquer la levée d'un drapeau rouge. Mais ces gars maîtrisent bien les techniques d'entrée et de sortie de Schengen, pour l'avoir beaucoup pratiqué."
Hommage céleste
19:08 - Près d'une heure après la minute de silence, le ciel lyonnais, d'un bleu pur aujourd'hui, s'est transformé en hommage céleste aux victimes. Un mystérieux pilote a dessiné le symbole "Peace for Paris". Après quelques recherches, il s'agissait du fondateur de la start-up Oui'up, spécialisée dans le skywriting. "J'avais déjà fait ça pour Charlie. Je me suis demandé ce que j'allais dessiner et j'ai choisi ce signe peace + Paris. Les gens ont besoin d'être soulagés par rapport à tout ce qu'on voit dans les médias", explique à l'AFP Walter Dintinger. "Je voulais écrire LIBRES aussi mais c'était pas facile".
Rencontre Hollande-Kerry
19:17 - François Hollande va rencontrer John Kerry, secrétaire d'Etat américain, demain matin à l'Elysée
Vols maintenus
19:21 - Les grandes compagnies aériennes américaines American Airlines et Delta ont indiqué aujourd'hui à l'AFP maintenir leurs vols au départ et à destination de Paris, après les attentats terroristes qui ont endeuillé la capitale française.
Médias plus prudents
19:26 - Malgré les scènes d'horreur et la pression du direct, les médias ont couvert globalement de manière plus prudente les attentats de Paris, selon le CSA, qui n'a épinglé pour l'instant aucune dérive, contrairement à ce qui s'était passé lors des attaques de janvier. "On a l'impression qu'il y a eu une auto-régulation de la part des diffuseurs de façon générale, il y a même eu des précautions à l'antenne en disant 'nous avons l'information mais nous ne la donnerons pas'", indique à l'AFP un porte-parole du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Premiers sur place
19:31 - Un commissaire de la brigade anticriminalité de Paris et son chauffeur ont été les premiers à pénétrer dans le Bataclan, lors de la prise d'otages de vendredi, réussissant à abattre un des jihadistes, a expliqué sur France Inter Céline Berthon, secrétaire générale adjointe du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). "Des personnels tous deux extrêmement expérimentés et qui, dans les conditions où ils ont pu, ont fait usage de leur armes et ont touché un des assaillant, en tuant un", a-t-elle raconté. "Malheureusement dans l'état où ils se trouvaient, primo-intervenants, avec une arme de poing, uniquement munis de leur gilet pare-balle traditionnel, ils ne pouvaient pas rester en s'exposant davantage. Le risque était qu'ils soient malheureusement victimes en n'étant pas plus efficaces."